Filtres des Pioneer S-F1 : restaurer ou non ?.

Lorsqu’on s’attaque à la restauration de telles enceintes il faut se poser la question de la restauration des filtres ou non.

Les haut-parleurs et les caisses sont d’un tel niveau de qualité qu’on ne voudrait pas être limité par des condensateurs usés ou des bobines pas vraiment terribles. En ce qui concerne les S-F1, je n’ai pas réfléchi longtemps : On laisse tout d’origine !

Les bobines sont de très bonne qualité et il n’y a pas de condensateurs électrolytiques. En fonction des haut-parleurs on voit un choix minutieux des condensateurs avec différends mariages entre WT (Wet Tentalum), PC (Polycarbonate) et de très bon MKT et MKP. Les cables de liaison ont des constitutions et marques différentes selon les haut-parleurs qu’ils alimentent : Câbles Furukawa OFC de forte section doublés (un cable constitué de deux fils tressés pour le «plus» et la même chose pour le «moins») pour les boomers, simples pour les médiums et des câbles «Pioneer OFC LI cord» de forte section à 2 + 2 fils (4 fils, 2 paires tressées) pour les tweeters et super-tweeters. Bref un haut niveau de réalisation.

Notez aussi l'absence totale de résistances, ce filtre est d’une grande simplicité ! Plus les haut-parleurs sont de qualité, plus les filtres sont simples...

Par contre ces enceintes possèdent des réglages de niveau pour les médiums, tweeters et super-tweeters et bien que de très haute qualité, après 35 ans sans bouger, ils sont sujets aux faux contacts et sont source de perte de qualité sonore. Après vérification qu’on a bien un court circuit lorsque réglés à 0dB, j’ai décidé de les déconnecter et de faire des liaisons directes vers les haut-parleurs en prenant bien garde au respect des polarités. L’expérience m’ayant montré que je n’utilise jamais ces potentiomètres sur mes enceintes et que de les retirer du circuit offre toujours une amélioration considérable des performances.